Ô mon âme !
Ô mon âme
Combien tu as souffert
Sous les cendres des flammes
Sous les vagues de la mer
Sur les sommets des montagnes
Sur les dos des ânes
Sur les reliefs de la terre!
Ô mon âme
Je n’ai jamais voulu te trahir
Ni te mentir
Malgré notre divorce
D’adolescence
Tu te rappelles de cette ère
Nous étions les fous de la sphère
Tu aimais la nature
Et j’aimais l’aventure !
Ô mon âme
Pardonne-moi
Nous sommes tous les deux
Sous le même toit
Nous vivons de ce peu
Et de cette draconienne loi
Ô mon âme, je t’en supplie
Vis, revis, et survis !